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 Pourquoi la Belgique est au cœur du trafic d’animaux

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MessageSujet: Pourquoi la Belgique est au cœur du trafic d’animaux    Pourquoi la Belgique est au cœur du trafic d’animaux  Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 13:20

Pourquoi la Belgique est au cœur du trafic d’animaux (09/05/2012)


Une voiture tchèque arrêtée en Allemagne avec 15 chiots slovaques dans le coffre, destination la Belgique... Explications
BRUXELLES C’est un fait-divers sordide, mais banal, qui ne bénéficiera pas d’une couverture médiatique dantesque. Il est pourtant révélateur d’une tendance autrement plus inquiétante.
Hier, le quotidien allemand Bild écrivait que la police teutonne, sur la zone de Feucht, avait découvert, lors d’un contrôle de routine effectué dans la nuit de mercredi à jeudi, 15 chiots cachés dans le coffre d’une voiture tchèque. Destination de l’inhumain conducteur, qui a laissé les canidés sans eau ni nourriture depuis plus de six heures : la Belgique. Pays d’origine des animaux : Slovaquie.
En ces quelques lignes, vous avez tout le problème, connu mais jamais résolu : l’arrosage incessant (et illégal) du marché des animaux de compagnie par la filière des pays de l’Est; la législation permissive de la Belgique qui en fait l’une des plaques tournantes du trafic d’animaux; les maltraitances imposées à des êtres vivants élevés en batterie, acquis une paille par certains éleveurs belges peu scrupuleux, vendus à prix d’or aux clients.
Pourtant, en 2009, lorsque la Belgique fait entrer en vigueur sa nouvelle loi sur l’interdiction de vendre des animaux ailleurs que chez un éleveur agréé, on pense endiguer le trafic animalier. Le hic, c’est que cette législation comporte des failles.
Michel Vandenbosch, président de Gaia, avec d’autres associations de défense des animaux, ne cesse de les dénoncer. “En soi, la loi n’était pas si mal pensée. Mais les arrêtés exécutifs pris sous Leterme ont quelque peu changé la donne, et estompé la norme et la volonté du législateur. Aujourd’hui, la situation est celle-ci : si vous êtes éleveur agréé et que vous disposez de minimum 5 femelles reproductrices, vous avez le droit de vendre des animaux issus d’autres élevages. Légalement, ces autres élevages peuvent provenir de l’étranger, mais doivent être conformes avec la loi belge sur la protection des animaux. Sur ce dernier point, permettez-moi d’avoir d’énormes doutes...”
De fait; il arrive qu’un éleveur commerçant (dénomination juridique créée il y a trois ans) se contente de 5 femelles reproductrices mettant bas une soixantaine de chiots par an, d’une part, pour mieux vendre des centaines, si pas des milliers de chiots issus des filières slovaques, slovènes, tchèques ou bulgares, d’autre part. Pourquoi là ? Simple. Un chiot vendable jusqu’à 2.000 € à une future famille belge ne coûte que 350 € à l’éleveur qui fait appel à l’est de l’Europe. Des chiots qui sont “souvent malades, accompagnés de documents nonconformes avec fausses dates de naissance, transportés dans des conditions que je n’ose même pas vous décrire, porteurs de virus, atteints de consanguinité, mal sociabilisés et donc potentiellement dangeureux,... Alors qu’à l’achat, ces maux semblent invisibles... On mise sur le coup de cœur !”
“La loi actuelle, si elle a eu certains effets positifs, favorise les éleveurs peu soucieux de la déontologie de leur métier. On permet, par des contrôles trop rares, ou trop laxistes, l’émergence de supermarchés des animaux comme il en existe dans le Limbourg, en Wallonie, ou en périphérie bruxelloise, où il est possible de repartir avec un chien sur l’épaule en cinq minutes. Chien qui présente le risque, le phénomène est connu, de déclarer une maladie, entraînant des frais astronomiques si pas la mort de l’animal a posteriori. Il faut que ça cesse !”
Les défenseurs des animaux s’accordent pour prôner une règle : “Acquérir un chien, ce n’est pas comme acheter un meuble. Nous prônons l’obligation pour un éleveur agréé de n’élever qu’une race, deux maximum. Et celle de présenter la mère, avec ses chiots. Et si pas l’interdicition, au moins la limitation, au maximum, de l’importation.” Aussi, une uniformisation de l’âge minimum de vente serait “souhaitée” : chez nous, sept semaines suffisent. En France, c’est quinze... Or, plus un chien est jeune, plus il fait craquer, donc plus il est vendable... Mais un sevrage précoce est catastrophique dans la construction du caractère du chien.
Bref, la situation, c’est un peu : tout le monde sait, personne ne bouge. “Le SPF Bien-être des animaux avait entrepris la démarche, positive, de mettre en ligne une liste des éleveurs étrangers agréés. Elle est inaccessible depuis des mois. Problème technique, nous a-t-on dit officiellement...”
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