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| Sujet: Comment le chien communique Dim 10 Mar 2013 - 20:33 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le chien communique, avec ses semblables et avec l’homme, en envoyant des messages chimiques, en émettant des sons et en adoptant des postures corporelles, comme lorsqu’il lève la patte et fait jaillir un peu d’urine : en réalité, il transmet un signal à l’un de ses congénères, qui le reconnaîtra en passant à cet endroit. Les sécrétions organiques (urine, selles, sécrétions sexuelles et des glandes périanales, salive) contiennent des substances chimiques qui fournissent une série d’informations aux autres chiens (s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle, si la femelle est en chaleur et ainsi de suite). Les sécrétions des glandes périanales nécessitent une explication (car tous les propriétaires de chiens en ont assurément senti l’odeur nauséabonde sans en connaître la provenance ni la fonction) : c’est une substance de couleur marron, dense et à l’odeur désagréable, produite par deux glandes situées de part et d’autre de l’anus, que l’animal émet lorsqu’il est très effrayé ou pour marquer son territoire. À cette forme de communication olfactive est associée une forme de communication visuelle car notre compagnon à quatre pattes doit, pour libérer cette sécrétion, tenir la queue haute dans une attitude de dominant. La voix constitue un autre moyen d’échange d’informations entre chiens. Lorsqu’ils ne voient pas encore et ne sont pas en mesure de se mouvoir, ils « dialoguent » avec leur mère par des pleurs, des gémissements et des jappements. Avec le temps, cette forme de langage évolue également et les vocalises changent en fonction de la situation dans laquelle se trouve l’animal. Ainsi, il aboiera fort et avec insistance pour avertir ses compagnons et l’homme de la présence d’un étranger sur son territoire ; il glapira lorsqu’il aura peur ou ressentira une douleur ; s’il cherche une consolation, des câlins ou veut se faire pardonner une espièglerie, il jappera ; il grognera pour prévenir son adversaire que sa présence n’est pas appréciée ; il émettra un aboiement particulier lorsqu’il poursuivra sa proie (et un différent quand il la repérera) pour appeler le chasseur ; enfin, il hurlera pour chercher de la compagnie. Chez certaines races, la sélection et l’adaptation à certains environnements, par exemple la vie en intérieur, a réduit au minimum leur répertoire vocal ; chez d’autres, la spécialisation l’a augmenté en l’affinant, comme chez les chiens de garde et de chasse. Les expressions corporelles, le dépôt des sécrétions de certaines glandes, de selles et d’urine dans des lieux stratégiques et les vocalises sont tous des éléments relevant d’un comportement « ritualisé » du loup et du chien sauvage, qui a été conservé par le chien domestique. Ces rituels permettent d’éviter des luttes meurtrières pour le territoire, la dominance, les femelles, tout en maintenant l’ordre entre les membres de la meute. |
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